Interview – Découvrez le parcours étonnant de Matthieu Sannet ancien étudiant de l’ICEE

Matthieu Sannet est un ancien étudiant de l’ICEE a qui parcouru beaucoup de chemin depuis l’obtention de son DCG et DSCG.

Retour sur le parcours du plus jeune diplômé du DEC 2017 et jeune diplômé du Master Gestion Publique ENA/Dauphine

Quel est votre parcours ?

Après l’obtention d’un Bac Scientifique en 2009, mon choix d’étude s’est orienté vers la filière de l’audit et de l’expertise comptable. J’ai intégré l’ICEE en 2009 en licence de DCG (Diplôme de Comptabilité, Gestion, Finance). Après l’obtention du DCG en 2012, j’ai choisi de poursuivre en DSCG en 16 mois puis de préparer le DEC, validé en 2017 (Ce que Matthieu ne précisera pas c’est qu’il a obtenu 16/20 et le prix national « Experts-comptables en entreprise » pour son mémoire de DEC). Opter pour cette filière, c’était pour moi la perspective d’exercer une profession libérale, réglementée et reconnue.

Pendant quatre ans et notamment les trois années de stage, j’ai rejoint un cabinet d’expertise comptable et d’audit à Angers où j’ai essentiellement contribué à des missions d’audit légal de comptes sociaux, de consolidation et d’externalisation.

Compte-tenu des évolutions de la profession et du besoin croissant d’accompagnement du secteur public dans ses mutations, j’ai souhaité acquérir des connaissances et une expérience dans ce domaine. J’ai donc complété en 2018 ma formation initiale par le Master gestion publique de l’Université Paris-Dauphine, organisé en partenariat avec l’ENA.

Je participe actuellement à l’expérimentation de la certification des collectivités locales. L’objectif est d’évaluer le degré de préparation des collectivités à la certification de leurs comptes.

Je travaille en lien avec les collectivités et les commissaires aux comptes associés à cette démarche pilotée par la Cour des comptes. Je suis amené à me déplacer au sein des collectivités concernées, partout en France. Derrière une apparente technicité se cachent des enjeux pour le citoyen, illustrant le caractère d’intérêt général de l’audit légal. C’est ainsi l’occasion de mieux appréhender le fonctionnement des institutions locales et de participer concrètement à accompagner les acteurs de terrain. Il y a une partie analyse, c’est vrai, mais aussi une grande partie relationnelle. Cette dimension est essentielle et fait la richesse des métiers de l’audit.

Comment avez-vous trouvé votre premier emploi ?

J’ai trouvé mon premier poste par candidature spontanée. Je cherchais un cabinet susceptible de m’accueillir pour effectuer le stage d’expertise comptable. Plusieurs propositions m’ont été faites. En effet, la profession forme beaucoup de jeunes diplômés qui essaiment dans tous les secteurs de l’économie.

Quelle image aviez-vous de votre métier et quelle est la réalité ?

Ma mission actuelle est atypique mais se rattache à bien des égards aux métiers de l’audit légal. Je trouve enrichissant de pouvoir travailler avec différents interlocuteurs aux compétences et aux cultures professionnelles différentes, d’aller sur le terrain et de se voir progressivement confier des responsabilités. Je suis aussi sensible aux dimensions de prévention des risques, en l’espèce économiques et juridiques, inhérentes aux missions d’audit.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un futur diplômé de DCG ou DSCG ?

Ces diplômes sont exigeants c’est vrai, mais ils constituent un chemin possible et direct vers des professions reconnues et/ou des postes à responsabilité, sous réserve d’expérience. Le DCG et le DSCG, avec leurs unités d’enseignement beaucoup plus larges que la comptabilité (droit des affaires, management, économie, systèmes d’information, langues étrangères….) permettent une approche assez complète des organisations et une insertion rapide sur le marché du travail.