Interview de Maxime Adam, ancien étudiant de l’ICEE

ICEE – Pourriez-vous nous en dire plus sur vos études ?
Après avoir validé un Baccalauréat scientifique, j’ai intégré l’ICEE en 2010, avec la volonté d’obtenir le DSCG.

L’année suivant l’obtention du DCG, j’ai fait le choix de présenter les 6 premières unités d’enseignement du DSCG dès la première année puis de soutenir le mémoire l’année suivante. J’ai donc validé ce cursus en 5 ans, dont 16 mois en alternance et la dernière année en CDI, en tant qu’auditeur junior au sein d’un cabinet d’audit, d’expertise comptable et de conseil.

ICEE – Professionnellement, quel est votre parcours ?
À la suite de mon alternance, j’ai été embauché en CDI dans ce même cabinet, ce qui m’a permis de valider la dernière unité d’enseignement (UE7) et ainsi obtenir mon DSCG.

Suite à cette première expérience, j’ai fait le choix de rejoindre un autre cabinet, davantage spécialisé en audit. J’ai occupé le poste d’auditeur junior pendant quelques mois et j’ai rapidement évolué vers le poste d’auditeur senior.

Actuellement, j’exerce toujours au sein de ce cabinet et suis en troisième année de stage d’Expertise-Comptable. A compter d’avril 2018, je vais avoir l’occasion de réaliser un programme de détachement proposé par mon employeur, auprès de l’entité située au Royaume Uni, pour une période de quelques mois. Cela constituera une première expérience professionnelle à l’étranger.

ICEE – Pourriez-vous nous parler d’une journée type en tant qu’Auditeur ?
A vrai dire il n’existe pas de journée type. J’ai la chance d’avoir un métier très varié et c’est l’une des facettes que j’apprécie particulièrement dans la fonction d’auditeur. Nous intervenons très régulièrement chez nos clients. Cela implique de nombreux déplacements, sur toute la France.  En fonction des périodes de l’année mais aussi des clients, les missions divergent. Mais l’objectif est toujours le même : appliquer un programme de travail, défini en amont avec les managers et les associés, afin de collecter des informations et de se fonder une opinion sur des états financiers de l’entreprise.

Autrement dit, notre rôle en tant qu’auditeur est de certifier mais aussi de fiabiliser l’information financière, en lien avec les directions financières des entreprises auditées. Le métier est exigeant et les journées peuvent parfois être longues, mais l’ambiance de travail, au sein d’une équipe relativement jeune, est toujours très agréable.

ICEE – Qu’est-ce qui a motivé votre orientation professionnelle ?
Je pense qu’un des premiers critères de choix était l’employabilité. Le secteur de l’audit, de l’expertise comptable et du conseil est très porteur pour les jeunes diplômés. Les besoins sont réels. Par ailleurs, les métiers sur lesquels débouchent ces études offrent une grande diversité. C’est une véritable ouverture sur l’environnement économique global. Nous intervenons auprès d’organisations de toutes tailles (de la PME d’une vingtaine de salariés aux grandes entreprises, internationales et côtées) et de tous secteurs d’activités (sociétés de services, industries agroalimentaires, clubs sportifs professionnels, …). Il s’agit de métiers qui permettent d’entrer en contact avec des dirigeants d’entreprises importantes dès les premières années de carrière. Les évolutions sont rapides et le travail en équipe est permanent.

Mais il est vrai qu’à l’origine j’avais le souhait d’exercer le métier d’Expert-Comptable plutôt que celui d’auditeur. En effet, mon père avait créé son propre cabinet d’expertise comptable. J’ai donc pu percevoir dès mon plus jeune âge l’intérêt du métier d’Expert-Comptable et ses implications.

ICEE – Quelle est votre vision du métier d’Expert-Comptable ?
C’est vrai qu’il s’agit d’un métier encore trop méconnu des jeunes. Pour ma part, j’ai rapidement compris, en voyant mon père exercer, que l’Expert-Comptable était un vrai médecin généraliste de l’entreprise et le premier conseiller du dirigeant.

C’est en quelque sorte l’homme ou la femme de confiance du chef d’entreprise. C’est la personne qui centralise les besoins et demandes de l’entrepreneur et qui l’accompagne et l’oriente ensuite vers les spécialistes concernés. Ce métier permet d’accompagner des clients divers et variés, de la personne physique pour un conseil patrimonial, aux dirigeants d’entreprises de toutes tailles. Il permet également de traiter d’une multitude de sujets : comptabilité, droit, finance, gestion, fiscalité, …

C’est un métier qui demande un certain engagement mais qui offre de belles opportunités.

ICEE – Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un futur diplômé de DCG ou DSCG ?
A mon sens, s’il est nécessaire de se concentrer sur les diplômes, il ne faut pas oublier l’essentiel, à savoir l’orientation professionnelle (entreprise ou cabinet principalement). D’où l’importance de réaliser des stages dans des domaines variés. Aussi, pour appréhender l’environnement dans lequel évolue son client et comprendre ses besoins, mais également évoluer au sein de son entreprise,  il est nécessaire de développer ses compétences relationnelles et sa culture générale. La maîtrise de l’anglais devient indispensable pour évoluer dans des structures avec une ouverture à l’international.

Mon dernier conseil serait de profiter de la vie étudiante ! Je garde d’excellentes relations avec d’anciens élèves de l’ICEE, devenus des amis proches.